Entreprendre et Décider.

Tout l’art d’entreprendre est dans l’art de décider.
« Bien entreprendre » et « Bien décider » sont synonymes.

Décider c’est vouloir que la réalité de ce qui existe après la décision soit différent de la réalité qui préexistait avant elle et que cette différence rapproche le décideur de son « futur voulu ».

A ce titre une décision de qualité pourrait être qualifiée de « décision à valeur ajoutée » voire, et de manière encore plus directe, de « décision à futur rapproché ».  En quoi ma décision me rapproche-t-elle de mon futur voulu ?  Cela est vrai même – et cela n’est paradoxal qu’en apparence – dans le cas où l’on décide de ne rien faire.

Le progrès de l’entrepreneur (et donc de son entreprise) tient à l’amélioration de la qualité de ses décisions et passe par celle des modalités de la prise de décision tant à son niveau personnel qu’à celui de son entreprise. Clés de sa réussite, ces décisions et leur amélioration nécessitent qu’il s’y consacre avec résolution.

Une décision « à valeur ajoutée » ou « à futur rapproché » nécessite du temps, de l’information et une forte motivation à décider entretenue par la claire perception de la contribution de la décision à la réalisation de son projet.

Elle nécessite également pour être la plus pertinente et la plus contributive à son projet que l’entrepreneur aie la perspective la plus large sur le maximum d’options qui s’ouvrent à lui et entre lesquelles il lui faudra choisir.

Il faudra enfin et très fondamentalement que l’entrepreneur aie l’envie et la motivation à vouloir, pour lui, pour son entreprise, pour son environnement, voire pour la société au sens large, un futur différent de la réalité actuelle.

Autant de composantes qui, dans le quotidien et l’urgence de l’action, font souvent défaut et autant de conditions de réussite qui sont non réunies. Des composantes et des conditions qui pourtant sont essentielles à la pertinence du projet et à sa réelle mise en œuvre.

L’optimisation de la décision

Aussi, le progrès passera pour l’entrepreneur, au choix et en fonction de sa situation et de ses besoins propres, par l’amélioration de l’une, ou de plusieurs, voire de la totalité de ces composantes et conditions.

L’effort peut être significatif mais cet effort est à la hauteur des résultats qu’il produit.

Un effort qu’il peut s’avérer important, en fonction des contraintes et de la solitude qui pèsent sur l’entrepreneur, de partager en se faisant accompagner.

Un progrès qui résultera d’une pratique exigeante, continue et quotidienne.

Un progrès qui, dans le cas où l’aide d’un tiers est sollicitée, nécessite de la part de ce dernier un positionnement et une posture tout à fait particuliers. Un positionnement et une posture qui ne sont pas ceux de l’expert. L’expert qui, de manière plus ou moins manichéenne, induit les décisions à prendre, alors que les décisions ne doivent revenir qu’au seul entrepreneur.

Le positionnement et la posture de l’aide, dont l’entrepreneur a besoin, sont ceux d’un compagnon prêt à cheminer avec lui pour partager et affronter ensemble les imprévus du parcours tout en lui apprenant à mieux décider de ses buts et de ses itinéraires ainsi que des actions qui jalonnent son aventure et le mèneront à son futur voulu.

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Quelques éclairages sur une mission de l’ombre : l’accompagnement d’un créateur

L’accompagnement d’un créateur est une mission de l »ombre  aux caractéristiques  très spécifiques. doublées d’une forte exigence éthique.

Télérama offre une série de quatre portraits* intitulée « dans l’ombre des créateurs » (1). Quatre portraits (une éditrice de l’édition, une réalisatrice du monde de la musique, un tireur d’épreuves photographiques, un « bidouilleur » de génie qui solutionne les problèmes de plasticiens) sont intéressants à un double titre. Ils aident à dresser le portrait de l’accompagnateur et à analyser la relation qui s’instaure entre lui et le créateur accompagné. Autant d’éléments qui, par analogie, renseignent sur les spécificités et la magie de l’accompagnement d’un entrepreneur.

Écoutons-les (extraits de leurs  entretiens avec Télérama)   :

Sur la solitude des créateurs et leur besoin d’accompagnement

  • Edith Fambuena réalisatrice depuis 30 ans de Daho, Zazie, Bashung, Higelin …

«Les artistes authentiques sont tous (…) cernés de doutes et dépassés par leurs créations. »

Sur le rôle et la mission de l’accompagnateur 

  • Karina Hocine, Editrice depuis 25 ans et Directrice Générale Adjoint de JC Lattès

« Un très bon éditeur est … un très vieil éditeur.
…le temps qui passe s’emploie à ciseler et à affermir les qualités nécessaires. Attention, bienveillance, confiance, autorité…  C’est vraiment une profession où vieillir n’est pas une souffrance. Bien sûr on n’est pas à l’abri du danger de se ringardiser, mais pour ce qui est l’accompagnement du romancier, qui est au cœur même du rail, l’expérience est véritablement, un atout »

  • Voja Mitrovic, tireur pendant 30 ans chez Picto des photographes Cartier Bresson, Marc Riboud, Robert Doisneau, de Koudelka pour sa série sur les Gitans.

« La technique est indispensable mais elle ne suffit pas. Il faut comprendre les intentions  des photographes, leurs univers, leurs visions, les écouter beaucoup, suivre leurs indications.  «  A Voja, cette photo c’est du piano à quatre mains, sauf qu’il y a tes dix doigts, et moi un seul » dédicace de Herri Cartier Bresson. Chez Picto , on disait pour plaisanter qu’une bonne photo  c’est 10 % le photographe et 90 % le tireur. En réalité c’est 50/50. »

  • Edith Fambuena,  réalisatrice depuis 30 ans de Daho, Zazie, Bashung, Higelin

« Plutôt que réalisatrice je me définis comme une accompagnatrice ou une sage-femme. La maïeutique, l’art de faire accoucher les esprits. «  Je ne leur impose rien. Je les aide juste à exprimer par eux-mêmes ce dont ils sont capables et dont ils n’ont pas forcément conscience » ? Chaque cas est différent. »

Sur la posture de l’accompagnateur 

  • Edith Fambuena (réalisatrice)

:« Un enregistrement est un moment particulier, qui peut vite tourner à la bataille d’ego entre un artiste et son réalisateur. A éviter absolument ! David Whitaker m’a dit un jour «  il ne faut jamais trop s’attacher à ce que l’on aime » . En clair, quand un chanteur refuse l’une de mes idées, je dois pouvoir lui en proposer une autre. Rester souple, je suis à leur service, pas l’inverse. Ce n’est pas ma propre émotion que l’on doit entendre dans leurs chansons, mais la leur. Et si elle me touche, c’est bon signe. »

  • Karina Hocine (éditrice) :

«  … Cela ne signifie pas que c’est toujours la même chose,… Il y a autant de romanciers qu’il y a d’individus différents »
« Il s’agit, en quelque sorte, d’entreprendre  avec chacun le même voyage, mais en empruntant chaque fois que route qui ne vaut que pour lui : « mon rôle est d’amener l’auteur là où il a des chances de se déployer. Avec le temps on devient moins normatif, et on devine mieux à quel endroit il va falloir appuyer pour aider un écrivain à donner le meilleur de lui-même. »
«Les écrivains ont besoin de fouiller leur caverne, de tout affronter, de ne rien éviter, or cela fait mal. Et ils n’ont pas très envie d’y aller.  Quand pour le romancier il devient trop difficile, voire douloureux, d’aller chercher en lui-même l’endroit d’où la progression créative peut se faire, de le déverrouiller, il revient à l’éditeur de l’accompagner, de l’inciter, de l’aider à franchir l’obstacle. Toujours de lui donner confiance en son talent ». Pour cela pas de recettes infaillibles. L’intuition des forces et faiblesses et besoins de l’auteur est la meilleurs des conseillères. On est différent avec chacun. »

L’accompagnement de l’entrepreneur, créateur par excellence

RéSolutions qui accompagne les entrepreneurs tant dans la définition de leur vision que dans leur mise en œuvre, partage dans sa pratique ces témoignages. Des spécificités qui configurent sa  démarche d’accompagnement, ses valeurs et sa posture  auprès de  l’entrepreneur accompagné. Un rôle d’accompagnement qui se révèle très proche des rôles de révélateur, d’éditeur, de réalisateur et de solutionneur mis à jour dans ces quatre portraits.

 

  • Télérama  des 5,12, 19, 26 juillet 2017
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La réalité qui augmente ou l’énergie du rebond.

Avant de parler de réalité augmentée, parlons de la réalité qui augmente … Une réalité qui, seule juge de nos actions et de leur pertinence, nous éperonne vers leur amélioration.

Les difficultés et les obstacles ne manqueront pas de s’opposer à l’action programmée et nécessaire à la mise en place du futur voulu de l’entrepreneur.

L’action n’est toujours que l’action contre une réalité qui existe indépendamment d’elle. Aussi toute action est-elle une lutte contre une réalité qui l’ignore et qui existe tout aussi bien sans elle.

Toute action n’est jamais qu’une suite donnée à une action précédente qui a incomplètement abouti au futur voulu

L’action n’est toujours que reconfiguration de l’action entreprise à un moment donné. Une action adaptée, repensée, modifiée en fonction de la réalité dans laquelle elle fraye son chemin.  Et tout l’art de l’entrepreneur est dans cette longue succession d’adaptation de l’action aux circonstances et obstacles rencontrés sans dévier de sa visée et en gardant sans cesse en tête le port d’arrivée – le futur voulu – auquel l’aventure doit mener.

Par sa réponse la réalité nous indique le chemin

Les obstacles rencontrés sont autant d’occasions de renforcer la pertinence de l’action et sa robustesse en lui donnant une vigueur qu’elle n’avait souvent pas au moment où elle a été lancée.

Qui n’a pas en tête l’expérience vécue d’un texte écrit qui mal sauvegardé sur son PC disparait et qu’il faut réécrire. La seconde version est souvent étonnamment meilleure que la première version dont pourtant l’on s’est efforcé de retrouver chacun des mots tant sa formulation semblait indépassable. La seconde version s’est enrichie en chemin d’une réflexion encore approfondie et la survenance d’idée nouvelle éclose sur le terreau de la première version.

Il en est de même des difficultés rencontrées dans l’action. Le détour que la réalité oblige à faire pour contourner l’obstacle ou le nouvel habit qu’il faut retailler pour l’action entreprise initialement, font découvrir quasi invariablement de nouvelles opportunités et de nouvelles idées d’actions encore plus adaptées à la réalité et partant encore plus efficaces.

Pour accéder et tirer parti de cette valeur ajoutée de la confrontation à la réalité, il y faut de l’humilité, une confiance en soi et en son projet et une indéfectible volonté d’apprendre en acceptant candidement la réponse du réel et les pistes, les indications qu’il nous donne pour la suite du chemin.

C’est seulement ainsi que le découragement ne succédera pas à l’obstacle et à l’échec d’un moment et que l’obstacle deviendra source d’une énergie positive permettant de nous propulser encore plus loin vers son futur voulu.

« Dis, comment ça s’est passé ? »

Qui prend véritablement le temps d’analyser sereinement les succès et les échecs des actions entreprises et d’y porter l’attention nécessaire, sans recherche de coupables ni d’excuses ? Le débriefing et le retour d’expérience sont pourtant essentiels à la génération d’idées nouvelles frappées au coin du réalisme comme autant de dividendes  tirés de l’action initiale et de l’investissement (de temps, d’énergie, de capitaux, …) qu’elle représente.

RéSolutions porte, dans son accompagnement, une attention toute particulière, à la fois, à la génération d’actions de mise en œuvre de la Vision et à leur débriefing systématique. Un débriefing permettant, si besoin, de reconfigurer rapidement ces actions pour les rendre encore plus pertinentes et efficaces dans la visée permanente d’en faire de véritables « actions à futur rapproché » (cf. l’article « Entreprendre et Décider »

 

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« A vos Marques, Promettez, Tenez ! »

Soyez uniques, promettez et tenez  votre promesse.

Pascal Fourtoy dans un article récent nous exhorte : «  Soyez exceptionnels, tenez simplement votre promesse ». Cet article m’amène à pousser ma réflexion sur le thème de la promesse. En effet, la promesse est un thème qui me tient particulièrement à cœur du fait de ses multiples implications.

Cette réflexion vaut tant pour l’individu (chacun d’entre nous) que pour l’entreprise. Or, remarquons que chaque fois que cela est le cas, la réflexion a d’autant plus de sens et de valeur.

Toutefois, ce thème déplaira à bon nombre par la connotation morale souvent attachée à la notion de promesse. La promesse est tenue en piètre estime dans notre société.  Je n’en veux pour preuve que la sinistre formule  » une promesse n’engage que ceux qui y croient « .

Pourtant, le thème que soulève Pascal Fourtoy est important. Il pose la question de la tenue de la promesse. Mais, il pose, bien plus, celle de faire une promesse et de s’engager à la respecter.

La promesse a mauvaise presse.

Il est étonnant de remarquer que le terme même de promesse renvoie souvent négativement à la perspective d’une promesse non tenue.

Le pragmatisme étant devenue une valeur primée entre toutes, celui qui s’attache à faire et à tenir sa promesse peut même passer pour un psychorigide.  Or le pragmatisme sert souvent d’excuse pour un non-respect d’un engagement. Un pragmatisme qui la recherche du profit, au mieux de ses seuls intérêts, des situations sans cesse changeantes qui se présentent. Des situations dont il faut tirer parti. Faire une promesse devient au regard du pragmatisme un empêchement de profiter dans l’instant.

Dès lors pourquoi promettre quoi que ce soit ? Cela nous empêcherait de profiter de l’instant présent et des opportunités qui ne manqueront pas d’apparaître.

S’il est difficile de tenir une promesse, il l’est tout autant de faire une promesse qui ait des chances d’être tenue.

Pourquoi est-ce si difficile de faire une promesse ? Et de la tenir ?

Tant que la promesse n’est pas l’expression de ce que nous sommes réellement ou de ce que nous voulons devenir, trois possibilités s’offrent à nous qui avons fait cette promesse:

  1. Nous lamenter de notre inconséquence : « Pourquoi avoir fait cette promesse et que gagnerons-nous à la tenir ? »
  2. Nous résoudre par obligation morale à la tenir. Tenir cette promesse, en exigeant des efforts contre (notre) nature, nous coûtera une énergie démesurée et sans retour. La promesse devient une obligation. Une obligation qui nous pèse et qui si elle est tenue ne l’est que par obligation morale.
  3. Ne pas tenir cette promesse, soit en l’oubliant soit en invoquant le nécessaire pragmatisme, est probablement ce à quoi cette promesse nous engage.

Au-delà de toute contrainte morale, la promesse qui nous « exprime » est la seule promesse prenable et tenable.

Comment  nous assurer  de tenir la promesse sur laquelle nous nous engageons ? Le meilleur moyen de s’engager sur une promesse et d’être crédible en le faisant est d’ »être sa promesse ».

Seule une promesse qui exprime totalement ce que nous sommes et qui nous sommes a une chance d’être tenue et d’être crédible aux yeux de ceux à qui nous demandons d’y croire. La promesse sur ce que nous voulons devenir et que nous nous engageons à devenir ne sera crédible et tenable que si les actions de changement pour y parvenir et la volonté d’évolution garantissent l’atteinte du changement nécessaire.

Aussi une promesse qui engage est-elle une promesse qui exprime très fidèlement celui que nous sommes ou que nous nous engageons à devenir.

Tenir cette promesse ne sera pas, alors, une contrainte puisqu’elle nous correspond. Elle nous aide, de plus, à rester fidèle à qui nous sommes et voulons être. Véritable ligne de vie, elle nous sert de fil rouge, dans notre comportement, dans nos actions et nos décisions quotidiennes.

La promesse est le support de la confiance et du sens qu’elle permet de consolider.

La confiance est le ciment qui rend possible toute vie sociale et partagée. Ainsi, tous nos contacts ne sont que promesses (d’une compétence, d’une amitié, d’une rétribution, …). Tous nos contacts reposent sur une promesse (qui sera ou non tenue). Aussi, la promesse est-elle la base même de tout accord.

Une demande récurrente de sens s’exprime de plus en plus fortement chez les jeunes et moins jeunes générations. Dans ce cadre, la promesse et tout son « écosystème » sont un des rouages essentiels de l’enclenchement de la confiance, et du sens qu’elle porte.

Il en est de même pour les entreprises quelles qu’elles soient. Sans promesse, pas d’entreprise.

Ainsi, seul le client et la promesse que lui fait l’entreprise et qu’incarne le produit ou le service que l’entreprise délivre au marché fondent l’entreprise. Ainsi, sans client qui adhère à la promesse l’entreprise n’existe pas.

Définir, communiquer et s’engager sur sa promesse, puis délivrer effectivement cette promesse sont le cycle vertueux de la réussite de l’entreprise.

Un cycle exigeant qui nécessite clairvoyance et courage de la part de l’entreprise dans la définition de sa vision (ce qu’elle est et ce qu’elle s’engage à devenir).

C’est là, un cycle exigeant et qui nécessite cohérence, ténacité et résolution dans le respect jour après jour de sa promesse de délivrer … sa promesse.

La « Marque » au sens plein du mot est à la fois promesse de l’entreprise et la garantie de la promesse tenue.

Souvent, lorsque j’aborde le concept de marque, mes interlocuteurs n’envisagent cette notion que sous son seul aspect marketing. Et ils le font parfois avec une moue réprobatrice. Par là, ils intègrent difficilement que la marque, envisagée dans son sens le plus fort, est l’expression totale de l’entreprise. La marque en est l’expression à la fois de son identité, de sa singularité et de sa raison d’être.

Que doit-on voir dans cette vision biaisée et souvent négative de la notion de « marque » ? N’est-ce pas le constat désabusé de trop de promesses non tenues par des marques  « photoshopées » par les directions marketing ? Des promesses dans lesquelles les équipes elles-mêmes ont bien souvent du mal à reconnaître leur propre entreprise.

Or, au sens plein du terme, la marque est ce qui définit l’entreprise, la distingue, et la particularise. Elle le fait, non seulement dans sa dimension commerciale, mais dans l’ensemble de ses composantes.

Ainsi la marque est une promesse faite au marché et aux parties prenantes de l’entreprise. Elle donne le sens de l’action de l’entreprise. Elle fonde sa raison d’être. Ainsi la marque sera d’autant plus puissante que la promesse faite au marché sera précise. Et elle le sera d’autant plus que l’ensemble de l’entreprise sera configuré et managé pour garantir la délivrance réelle de cette promesse.

Le management par la marque, ou l’alignement sur la promesse.

Dès lors, une fois sa vision définie, l’entreprise portera ses efforts sur l’alignement des actions de mises en oeuvre. L’alignement sur sa vision de l’ensemble des composantes nécessaires à sa réalisation (stratégie, organisation, ressources,  objectifs, plans d’action de l’entreprise).  Un alignement qui est indispensable à la délivrance de la promesse de la marque.

Aussi, individu ou entreprise, travaillons à la définition de notre marque. Promettons et tenons ! Nous en bénéficierons tous au-delà de l’effort nécessaire pour y parvenir.

 

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Don’t be complacent with your company’s culture …

… Are you sure it’s fully compatible with your vision and strategy ?

On November 17, 2017 Phil Geldart reminds us in his paper «6 Signs Your Organization May Need a Culture Transformation » :

  « An organization’s culture can be a leading factor in success – or derailment. Your culture is a reflection of how individuals behave: how they solve problems, communicate with each other and get things done. The results you see are the consequences of those behaviors, and if the results are not what you want, individual behaviors need to change. »

Is your company’s culture vision friendly ?

I really appreciate the general message of his paper which lies, for me not, in the list of the 6 proposed signs but indeed in one of its sentences :

« It is a best practice to never become complacent in the evaluation of your culture. »

So the golden rule is to precisely identify to which extent the comapny’s culture is non or misaligned with its vision and strategy. Every effort made to indentify its non alignment and consequently every effort to correct (and so, to change) the culture are beneficial.

How to proceed ?

Not aiming at being exhaustive, I ‘d say that you haven’t to try to evaluate the culture but more precisely, to track the discrepency between it and the main needed culture traits supportive of the vision and enabling its delivery.

A series of interviews (between 15 and 40 according to the company’s size) looking for evidences of these discrepencies (and they always exist) till you are struck by a sudden revelation : « Eureka, I’ve got it ! ».

Often the declic comes from a very specific fact illustrative of the non or misaligment of the culture with the vision and strategy. This fact like in a police investigation sheds, all of a sudden, light on the company’s true reality which, then after, appears clearly and understandtably.

The aim is not to find a culprit but to reveal uncomplacently the reality in order either to embetter the alignement of the company on its vision or, if needed, to redefine the vision on a more realistic and pragmatic basis.

I, too often, by doing this with my clients, force them to confront their unconsciousness of this misalignement. No strategic change can be implemented without starting with this awareness.

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Un feedback nourricier, viatique du développement de l’entreprise.

Le feedback fait sécession d’avec l’évaluation.

De nombreux et récents articles à l’exemple de l’article de Rudolph Rosenberg  abordent le thème du Feedback et donnent de nombreux conseils sur la façon de le rendre efficace. Une actualité d’autant plus forte que la demande des équipes (notamment des plus jeunes) exprime un besoin de feedback de plus en plus régulier et le plus rapproché.

Une demande qui, par contraste tranche avec la réponse qui a longtemps été faite à ce besoin par un feedback donné une fois ou au mieux deux fois l’an lors de l’entretien d’évaluation de la personne. Une simultanéité qui est aujourd’hui remise en cause avec raison car, logée dans un tel entretien, le feeback y perd et sa proximité avec l’évènement auquel il se réfère et l’écoute de la personne dont toute l’attention est portée sur son augmentation de salaire ou pire sur son maintien dans le poste.

Ces articles sont une bonne invite à approfondir le sujet qui à bien y regarder est essentiel. Le feedback est, en effet, à la convergence de très multiples composantes de l’entreprise, de son management et de son développement et comme tel, un feedback bien compris et bien mené est un puissant levier de la réussite de l’entreprise et de l’épanouissement de ses équipes. C’est par lui qu’est fait le lien entre l’entreprise, son projet, sa vision, sa stratégie et la délivrance effective par les équipes de la promesse faite par l’entreprise au marché. Il permet d’identifier, si besoin, l’écart qui existe entre la promesse et ce qui est délivré au marché et, en la rendant explicite et en envisageant les actions nécessaires à sa résorption, de renforcer leur convergence.

Pour le comprendre, il importe se poser la question de qui parle par la bouche de celui qui délivre un feedback et de savoir y répondre clairement et en toute honnêteté.

Qui parle lorsque nous faisons un feedback et quelle est notre motivation ?

Que nous soyons le manager ou le collègue de la personne à qui le feedback est délivré, assurons-nous de la légitimité de notre feedback et de l’intention qui la porte. Notre intention est-elle réellement de « nourrir » l’autre « en retour » ? Assurons-nous que nous ne sommes pas en train de vouloir imposer à l’autre notre propre façon de penser et de faire. Sommes-nous certains de réellement prendre en compte l’autre et de ne se mobiliser que dans la seule volonté d’aider l’autre à mieux assurer sa mission ? Cette motivation est un préalable à tout feedback efficace et cela sans même se référer à des valeurs humanistes.

Un feedback qui n’est pas réellement et intrinsèquement motivé par cette volonté d’aide et de prise en compte de la personne à laquelle il s’adresse est condamné à échouer. Son seul effet sera alors de renforcer la personne dans une bien naturelle position de défense ou pire dans la confirmation de la validité de son comportement.

Comme toute communication, faire un feedback nourricier nécessite avant tout de réellement être attentif à l’autre, de l’écouter, de le regarder agir et de le prendre en compte. Seules cette écoute et cette prise en compte réelle de l’autre permettront d’identifier les thèmes de feedback qui le nourriront avec profit.

Et convenons que c’est là une position et une attitude qui n’est pas forcément naturelle tout comme l’écoute et le fait de se taire ne sont pas bien souvent les plus naturelles lorsque nous communiquons.

Une fois que nous sommes certains de ne pas être mus par nos seules références et préférences personnelles, qu’est ce qui va déterminer notre feedback et va le légitimer ?

La légitimation du feedback : la résorption de l’écart entre le «promis » et le « produit ».

La définition du feedback renvoie opportunément à sa finalité. “Le feedback est l’action en retour (retroaction) d’un effet sur l’origine de celui-ci : la séquence de causes et d’effets forme une boucle dite boucle de rétroaction. un système comportant une boucle de rétroaction a un effet de stabilisation des écarts par rapport à une consigne.”

Il est important de se le rappeler, lorsque parfois la démangeaison nous vient de fairer du feedback. Un feedback n’a de sens que dans le cadre du système dans lequel il prend place et qu’il a vocation à porter.

Dans le cadre de l’entreprise, le feedback est essentiel pour assurer l’adéquation des actions et des comportements à la finalité et au projet de l’entreprise. Il ne doit avoir que cette seule légitimité en dehors de toute volonté humaniste, moraliste ou égoïste renvoyant aux préférences personnelles de la personne qui délivre ce feedback.

Dès lors le feedback est avant tout exigeant pour l’entreprise car il nécessite que l’entreprise soit claire sur sa finalité, son projet et sa promesse faite au marché et que, l’étant, elle les communique clairement tant au marché qu’à ses équipes.

Une exigence qui passe par la nécessaire traduction de ce projet et de cette promesse en valeurs, compétences et comportements qui permettront de délivrer au marché cette promesse et à continuement les mettre en oeuvre.

Dès lors, le feedback y trouve sa légitimité, ses repères, sa finalité et toute sa valeur irremplaçable. Le management y trouve toute sa légitimité et sa valeur ajoutée dans l’identification des écarts entre le “promis” et le ”produit” et dans l’ajustement entre les deux. Un ajustement qui passe par un accompagnement des équipes tant dans la communication et la compréhension du projet d’entreprise que dans la compréhension et le partage des exigences de la tenue de la promesse et que dans l’identification des écarts et des moyens de les résorber.

Autant de composantes qui font la valeur et la grandeur du management.

Une nourriture partagée et un salutaire viatique pour l’entreprise.

Aussi et à bien y regarder, un feedback ainsi compris et ainsi délivré est-il nourrissant tant pour la personne à qui il est délivré que pour celle qui le délivre. Toutes deux, ensemble, font  prospérer l’entreprise qui clairement sait où elle veut aller. Le meilleur moyen pour y aller effectivement.

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Pour une action augmentée, prenez de la hauteur.

Pour une action augmentée, vous souhaitez réellement comprendre votre environnement et déterminer la façon d’y être acteur ? Adoptez la position Meta d’observation et de perception.

Christelle Lebeau dans son post publié récemment sur Linkedin rappelle opportunément, par le schéma ci-dessous, en quoi consiste la position Meta ou position de perception développée en PNL. Nous allons voir en quoi, cette position Meta vous offre l’accès à une action augmentée.

La vue est d’autant plus belle que le point de vue est élevé.

Ce qui est vrai d’un panorama sur la route de nos vacances devrait l’être également dans notre vie quotidienne. Ne faisons-nous pas souvent des kilomètres supplémentaires pour suivre un panneau indiquant « beau point de vue » ?

Certes, il est difficile de parvenir à une telle hauteur de vue est difficile. Mais la récompense est là, au rendez-vous, comme au bout du chemin, une fois le beau point de vue atteint.

Le Meta point de vue : le « au-delà du point de vue individuel ».

Cette notion de point de vue est pleine d’enseignements.

Le point de vue est la  vue offerte depuis un certain endroit. Ce que l’on voit d’un certain point.

Sur cette base, le point de vue méta est la vue offerte du point d’où chacun de nous verrait la même chose.

Dès lors, le plus beau point de vue est le point de vue le plus élevé. Le point d’où tous verraient la même chose. Un point d’où la réalité des choses apparaîtrait, dégagée des filtres, des intérêts et des passions déformantes de chacun.

Le méta point de vue : le « au-delà du point de vue individuel » : c’est très exactement ce que cette méta position se donne comme objectif d’atteindre.

De même que la métaphysique est ce qui est « au-delà » de la physique, la position méta d’observation et de perception est celle qui est au-delà de la position de chacune des personnes impliquées.

Une position Meta, une position d’observation pour une action augmentée encore plus efficace et positive.

L’observateur dans notre société n’a pas bonne presse. Dans un environnement qui valorise l’action,  l’action rapide et incessante, « Observer » est souvent connoté « non décision », « attentisme » « procrastination » et « inaction».

Dès lors, une position d’observation y est alors interprétée comme une volonté de prise de distance. Elle est une marque  d’un détachement, d’une dés-implication de son environnement en se sortant du jeu des acteurs pour n’être qu’observateur.

Aussi revalorisons la position d’observation et de perception. Nous avons tous tant à y gagner en accédant grâce à elle à une action augmentée.

Chacun de nous, et à tout moment, gagnerait à être en position méta d’observateur et de perception.

Ce n’est pas dire que chacun doit s’immobiliser dans une position d’observateur. Une position qui interdit de s’impliquer dans l’action. Cela revient simplement à dire que notre action a tout à gagner aux enseignements, alertes et mises en garde tirées d’une telle méta observation.

La technique nous permet aujourd’hui d’enrichir la réalité par les prouesses de la réalité augmentée. Pour notre part, enrichissons notre action par l’action augmentée que permet cette Meta position de perception et d’observation.

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« Non merci ! Je n’ai besoin de rien ! Au revoir. »

Face à un « Au revoir », il nous faut tout revoir !

Une porte qui se ferme sur un “Au revoir ! Merci ! ”, un mail non répondu, un téléphone qui raccroche, un rendez-vous sans cesse reporté, voilà de quoi vous motiver …. à tout revoir  de votre communication commerciale.

 

La bonne nouvelle est que de cet échec vous offre l’opportunité de reconsidérer votre approche et d’en tirer d’utiles leçons pour adapter votre communication future à votre objectif. Une opportunité d’en faire une composante essentielle de votre action future.

Cela ne vaut, évidemment, que si vous ne rendez pas votre interlocuteur responsable de votre échec.

  1. Votre interlocuteur “n’a pas su identifier l’opportunité que vous lui offriez” ? C’est que vous n’avez pas su la lui rendre perceptible et attirante.  Ou encore, plus grave, votre offre ne correspond pas à sa problématique que vous n’avez pas pu ou su identifier.
  2. Votre interlocuteur “n’est pas conscient de la réalité de sa situation” (laquelle requière, selon vous, à l’évidence, votre produit ou votre service) ? C’est que vous n’avez pas réussi à l’éveiller à cette situation et qu’est-ce qui vous garantit que votre analyse est correcte (attention au marteau qui ne voit que des clous face à lui).
  3. Votre interlocuteur “ne sait pas, ne comprend pas où est son bien ” ? C’est que vous n’avez pas su lui démontrer (si  que la solution que vous proposez est  une, voire, LA bonne solution (sinon toujours la meilleure). D’ailleurs, est-ce la réalité ou seulement votre souhait ?
  4. Votre interlocuteur ” n’a pas le niveau de pouvoir pour décider ” ou “n’arrive pas à se décider” ? Il n’est donc pas le bon interlocuteur
  5. Votre interlocuteur” n’arrive pas à se décider “? La encore, c’est qu’il n’est pas le bon interlocuteur ou que vous n’êtes pas là au bon moment.
  6. … (liste complétable à l’envi et en fonction de l’importance de a déception commerciale.)

Autant d’accusations qui ne font que renvoyer à votre propre impréparation.

 

 

En aucun cas votre interlocuteur ne peut-être responsable et encore moins coupable de votre communication !!!

 

Revoyez lucidement votre manière de communiquer et retrouvez le plaisir et l’épanouissement d’une communication positive, créatrice et porteuse de votre développement tant personnel que de votre entreprise.

Une communication efficace est une communication qui produit les effets qui l’ont motivée.

Elle s’appuie sur une claire vision du “futur voulu ” et met tout en œuvre pour le faire advenir ” résolument “.

Et vous, quelle est votre  Futur voulu ? Comment mettez-vous votre communication à son service ?

Commencez par évaluer l’efficacité de votre communication commerciale. Grâce à ce quiz identifiez en quelques questions l’effet probable de votre communication et découvrez  comment l’améliorer.

 

Votre communication commerciale est-elle efficace ?

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Etre authentique ou ne pas être…

Dans un billet « cri de colère » sur Linkedin, Michael Aguilar pose la question de la pertinence et du profit d’être « authentique » sur les réseaux sociaux et dans ses relations commerciales.

Que ce billet suscite en quelques jours 1500 « likes » et plus de 500 commentaires doit nous interroger sur l’actualité de la question. Ces chiffres laissent imaginer les contorsions de nombre de « likers » ou de « commentateurs » tiraillés au quotidien entre l’obligation (réelle ou auto consentie) d’une communication non authentique et le regret de ne pas pouvoir s’exprimer de manière authentique dans sa communication.

Je serai prêt à applaudir à un tel (et apparent) appel à la liberté d’expression. Par contre la lecture du contenu même du billet et de la grande majorité des commentaires incite à la réflexion. Une réflexion qui vaut pour l’individu (chacun de nous) comme pour les entreprises dans leur communication au marché.

1.     Que revendique-t-on lorsque l’on revendique son « authenticité » ? 

Un appel à l’ «authenticité » qui revendique l’affirmation de sa différence et le droit (ou le regret ?) de ne pouvoir pas plaire à tout le monde.

Au vu des commentaires, il est essentiellement question d’affirmation de ses opinions, d’affirmation de sa différence et de la valorisation du clivage auquel cette authenticité affirmée doit conduire.

Beaucoup pointent, de plus, le fait que l’on ne peut pas plaire à tout le monde. Ce constat qui revient dans nombre de commentaires est plein d’enseignements. La dimension « plaire » est très présente dans le débat. Le fait de ne pas plaire à un « client important » est d’ailleurs à l’origine même du « cri de colère » du post commenté.

La question y trouve son fondement. Est-on dans l’ « être » ou dans la séduction ?  Car même en reconnaissant, comme pour s’en consoler, que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, on reconnait implicitement que ce qui est recherché est de plaire, au moins à ceux … à qui l’on plait.

2.     Reconnaissons qu’être authentique n’est pas gage de pertinence et de valeur ajoutée.

Un commentaire bien isolé au milieu de la multitude de commentaires applaudissant au coup de gueule de l’auteur du post, affirme opportunément : « Les convictions seules n’établissent pas la validité des arguments et  » faire la différence » est un moyen plus qu’une fin. L’authenticité est certes vertu ; et si elle est « vérité », elle est d’abord intérieure, relative à soi. Nous pouvons donc authentiquement et librement être dans « l’erreur », présomptueux ou susceptibles. »

Un autre commentaire, tout aussi isolé, ajoute « Il est naturel et humain d’avoir des opinions différentes, ce qui l’ai moins est d’imposer son opinion sur les autres. »

3.     Ne nous trompons pas sur ce que veut dire « Etre authentique ». Avant d’être un droit revendicable, être authentique est une exigence.

Non l’authenticité ne conduit pas au clivage et à la différence. Constituante de l’individu, elle en fonde son individualité, son identité. Son but n’est pas de plaire … à ceux qui sauront nous apprécier. Elle est la recherche de soi et conduit au respect de soi et de l’autre.

Ne pas être authentique est mentir à l’autre (et à soi-même) en prétendant être autre que soi-même.

Ne pas être authentique ne veut pas dire être lisse, sans relief, sans aspérité, sans goût ni saveur. C’est viser à être conforme à une image que l’on pense attendue de son interlocuteur et du public auquel l’on cherche à plaire.

Ne pas être authentique est mentir à son auditoire en lui offrant une image au mieux arrangée et retouchée, au pire mensongère et derrière laquelle l’on se dissimule pour mieux cacher notre réalité afin de s’attirer les grâces de son interlocuteur et de son public.

Nous ne sommes plus dans le domaine de la communication mais dans celui de la publicité où le but est de se vendre en cherchant à coller au plus près aux attentes de l’acheteur potentiel. De « Sujet » l’on s’y transforme en « Objet » qui sera ou non choisi et acheté par l’autre.

Etre authentique est avant tout une recherche de soi. Etre authentique est une exigence, celle d’être et de devenir.

Etre authentique nécessite avant tout de savoir qui l’on est. Si on laisse à l’autre, aux autres le soin de décider de qui nous sommes, nous n’existons pas.

A chacun de nous individus et entreprises de définir les valeurs qui nous définissent et le combat que nous sommes déterminés à mener en accord avec ces valeurs.

L’authenticité est l’affirmation et la reconnaissance de notre marque. La promesse que nous faisons et le credo auxquels ces valeurs nous conduisent.

4.     Etre authentique c’est « être à la source de ses actes et de ses dires et les incarner ». Aussi « être » et « authentique » sont-ils synonymes.

Une œuvre authentique est authentifiée lorsque la preuve est apportée qu’elle a été effectivement produite par celui à qui l’on attribue l’œuvre. L’on dit d’une œuvre authentique que c’est un original. L’authenticité est donc intimement liée à la notion d’origine et de son attribution à un auteur.

Etre authentique c’est parler en son nom, ne pas se retrancher derrière les affirmations d’autres, c’est porter la responsabilité de ce que l’on dit et fait.

C’est dire ce que l’on pense. Ce n’est pas chercher absolument à être différent ni clivant mais à être.

C’est ne pas se mentir à soi-même et ne pas mentir aux autres en leur donnant à voir sa pensée et ses actes, non parce que nous les considérons comme les meilleurs et les seuls qui vaillent mais parce qu’ils sont ceux auxquels, humblement, nous sommes aujourd’hui parvenus. En les affichant et en les publiant nous nous donnons à voir tels que nous sommes à cette date.

En le faisant, avec humilité et avec bienveillance nous offrons à l’autre l’opportunité d‘en faire autant et contribuons à une communication à valeur ajoutée qui ajoute de la valeur aux deux interlocuteurs. Chacun a ainsi une chance de s’ouvrir à la réalité de l’autre au plus grand bénéfice des deux partis. Chacun ayant ainsi la possibilité de faire évoluer son point de vue si celui de l’autre s’avère plus approprié à la connaissance et à l’analyse de la situation.

A bien y regarder, l’on ne peut pas être sans être authentique. Etre inauthentique est un oxymore.

En conclusion, la question n’est pas de savoir si être authentique est bénéfique et profitable, mais bien de reconnaître qu’être authentique est indispensable pour être.

Etre n’étant pas une situation figée et intangible mais bien un acte. On devient à chaque instant en étant authentique et original au contact des autres dans un échange d’autant plus vivifiant et nourricier que notre authenticité favorisera l’authenticité de notre interlocuteur.

Sans être naïf, il est clair que cet échange n’aboutira pas toujours. Au moins nous n’y aurons pas perdu notre âme.

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Entrepreneurs, améliorer votre Vision en voyant double !

Chaussez les lunettes de vos clients et de chacune des partes prenantes de votre écosystème. Votre Vision y gagnera en clairvoyance et en pertinence.

La « Vision double » qui bannit toute approche unilatérale fonde la démarche philosophique.

Elle se doit d’être la règle de base, non seulement des philosophes, mais également de tout entrepreneur. Or, cette règle de base, exigeante et difficile est trop souvent ignorée.

Pourtant, l’appliquer à chacune des parties prenantes de son écosystème est, pour l’entrepreneur, gage de pertinence de son offre et de sa délivrance au marché. Elle est source de sens, de profit et de développement.

Le concept du «  Diamant de la Marque » et la démarche développés par Résolutions vous offrent cette Vision multi-facettes. Fort de cette « Vision double » « le Diamant de la Marque » vous offre les voies d’action pour interagir avec chacune des facettes de votre Marque que sont chaque partie prenante de votre éco-système. 

La « vision double » est-elle l’apanage des seuls philosophes ?

Roger Pol-Droit dans les Echos le 12 juillet dernier, (*) nous invite à « Apprendre à regarder autrement« . Il nous invite à voir la vie en philosophe. Il recherche alors  en quoi cette vision est différente de celle « de l’économiste, du sociologue, du politologue ou du géopoliticien ».

Sa réponse est claire. Elle tient dans cette règle qui selon lui est celle du philosophe : « … voir double doit être la règle. Aucune pensée lucide ne reste prisonnière d’une approche unilatérale. Dès qu’une hypothèse s’impose, il faut donc envisager l’hypothèse inverse. Dès qu’une évidence se profile, il faut se demander si le contraire n’a pas son mot à dire. Multiplier les points de vue, les faire entrer en tension. On dira que c’est l’hygiène intellectuelle de base. »

Cette « vision double » se doit d’être,  une des règles de base de tout entrepreneur.

Nous insistons sur le fait que cette vision double n’est pas réservée aux seuls philosophes. Elle doit également être celle de tout entrepreneur. Dans une de ses acceptations « Entreprendre » convoque l’idée « d’entreprendre  quelqu’un » dans le sens d’ « engager une discussion pour l’amener à changer de point de vue, le convaincre ». Dans une autre acceptation proche, « Entreprendre » porte l’idée de « tenter de séduire ».

Aussi, dans une telle entreprise, importe-t-il de prendre en compte les points de vue tant de l’entrepreneur que de son interlocuteur cible. De fait, l’entrepreneur « entreprend » son marché.Aussi, doit-il prendre en compte le point de vue de ses clients cibles. Ceux pour lesquels il a ou va défini son offre.

Une vision double qui intègre les besoins et le point de vue des clients. Une vision qui porte le sens de l’ entreprise.

Vous pouvez par le quiz « Etes-vous certains de connaître la pointure de vos clients ? » testez votre propre intégration de cette « Vision double ». Ce quiz et ses commentaires insistent, avec un clin d’œil, sur l’importance de « se mettre dans les chaussures » de ceux à qui l’on dédie son offre. C’est là une démarche essentielle et de pur bon sens. En effet, elle est nécessaire pour définir son offre et pour l’adapter à la façon dont ces clients l’utilisent. Elle vise à en faciliter l’usage et à répondre encore plus totalement à leurs besoins.

Le faire est au cœur du « sens » donné à son entreprise.  En effet, cette « Vision double » seule vous permet d’identifier et de  choisir la façon dont, par votre entreprise, vous  souhaitez changer (avec humilité et à la dimension de vos ressources) le monde de vos clients et leur façon de voir le monde.

Cela dépasse le simple débat qui oppose une économie de l’offre à celle de la demande. Un débat, qui opposerait trop schématiquement un marché de l’offre pouvant faire fi de la vision du client à un marché tiré par la demande où ce regard serait indispensable. En effet, l’offre, quelle qu’elle soit, ne sera reçue par son marché cible que si elle répond à un besoin conscient ou non de son marché cible. Et cette offre ne sera reçue que si elle prend en compte la façon de voir de ces clients. Cette vision double est donc indispensable.

Une règle de base, malheureusement, trop souvent ignorée.

Cette façon d’envisager le client et de voir par ses yeux n’est pas, et de loin, une démarche naturelle.

Il est vrai qu’il est très difficile de changer de vision, d’adopter celle d’autrui et de « chausser » ses lunettes. Nous revoilà face à l’exigence et aux bénéfices de se mettre dans les « chaussures » de ses clients.

Il n’est, pour s’en convaincre, que de reconnaître la difficulté que chacun de nous a, lorsqu’il cherche à se voir avec les yeux de son interlocuteur. Il y faut un effort très particulier. Très rapidement, et malgré nos efforts d’imaginer comment l’autre nous voit, nous recommençons à regarder l’autre en rechaussant nos propres lunettes. Si vous en doutez, je vous encourage à faire l’essai et à en juger par vous-même.

Envisager et adopter la vision de l’autre – en l’occurrence, celle de vos clients – est réellement difficile mais hautement profitable. Ainsi, en de très nombreuses occasions, les entrepreneurs que RéSolutions accompagne nous ont témoigné de l’extrême difficulté de l’exercice … mais aussi de l’extrême bénéfice qu’ils en ont retiré, une fois, le réflexe pris.

A défaut de le faire, nous courons le risque d’être « borgnes des deux yeux ».

 

C’est, en effet, le risque que nous courons à ignorer cette double vision. En effet, notre offre et la façon de la délivrer, définies sur la base de notre seul point de vue, manqueront d’acuité voire de pertinence. Ainsi, en le faisant, nous ignorons les messages et décryptages que nous offrirait la compréhension humble et intime de la vision de nos clients cibles.

En nous souciant réellement de découvrir cette vision de l’autre, notre marché nous offre sa vision, sa façon de voir le monde. Et c’est là un véritable cadeau qui est fait à celui qui humblement et avec empathie entreprend cette démarche.

Une vision double, ou plutôt une vision à dédoubler autant de fois que notre écosystème comporte de parties prenantes.

Plus que tout, la force de votre entreprise et de sa marque va dépendre de la façon dont elles s’adressent à chacune de vos parties prenantes et interagissent avec chacune d’elles. Cette interaction sera d’autant plus profitable que vous prendrez en compte la vision de chacune de vos parties prenantes, ses valeurs et ses besoins exprimés ou non.

Sur cette base, RéSolutions a développé son concept de « Diamant de la Marque » .  Il vous permet de vous enrichir de la vision de chacune de vos parties prenantes. Il vous permet de forger votre marque et votre offre en réponse à ces visions et attentes en les faisant interagir avec votre propre vision. En effet, c’est de leur interaction et de la convergence deux à deux de ces visions et de leur cohérence d’ensemble que votre entreprise tirera sa réussite et son développement.

Loin de voir trouble, cette « vision double » accroît l’acuité de la Vision de l’entreprise et la pertinence et l’acceptation de son offre (dans sa conception comme dans sa délivrance).

Vous serez surpris. Le gain est immédiat.

 

 

« Apprendre à regarder autrement »  Roger Pol Droit – Les Echos – 12 juillet 2019

Quiz  » Etes-vous sûrs de connaître la pointure de vos client ?  » RéSolutions

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