L’engagement au travail : Clé de la réussite entrepreneuriale.

 

 

L’Engagement au Cœur du Management

Je lis avec grand plaisir ce texte de @Jean-Louis Galano et remercie son auteur pour sa clarté et sa pertinence. La question de l’engagement au travail est (ou devrait être) au cœur du discours et surtout des pratiques du management. Les entreprises sont aujourd’hui confrontées à des attentes véritables exigences (jusque-là largement tues) de leurs collaborateurs ou encore davantage de celles et ceux qu’elles cherchent, souvent en vain, à attirer comme collaborateurs.

Les Attentes des Collaborateurs

Comment leur demander de s’engager alors même que ces entreprises ont le plus grand mal à tout simplement les « engager ». Définir comme @Jean-Louis Galano l’engagement des collaborateurs par le fait qu’ils vont au-delà de ce qui est attendu d’eux peut paraître surréaliste dans un tel contexte.

Définir l’Engagement par les Initiatives

Il y trouve en fait toute sa pertinence lorsque l’auteur propose de définir cet engagement (d’un individu et d’un collectif) comme la somme des initiatives alignées avec les finalités de l’entreprise prises par cet individu et ce collectif. Tout tient dans l’initiatives (largement demandées par les candidats et collaborateurs) et dans la validation de ces initiatives au regard des objectifs de l’entreprise.

Le Désir d’Être Acteur

L’engagement ressort avant tout d’une envie, d’un désir d’être acteur et de contribuer. Une envie et un désir d’être acteur et non seulement un exécutant. Une envie et un désir d’apporter sa propre contribution. Telle est précisément la demande et l’attente, notamment mais pas seulement, des jeunes générations.

Un Management Facilitateur et Intégrateur

Aussi, prendre la mesure de cet engagement est prendre la mesure de la participation du (des) collaborateur(s) à l’aventure entrepreneuriale de l’entreprise en tant que co-entrepreneur et non en simple exécutant. Il y a faut un management porteur et facilitateur d’une telle démarche de participation et un système de suivi et de reconnaissance de cette contribution et des initiatives qui les portent.

Outils et Systèmes pour l’Engagement

La clé de voûte d’une telle démarche est de donner les moyens au collaborateur qui en a l’initiative et au manager qui validera cette initiative de s’assurer de la réelle contribution de cette proposition à la stratégie de l’entreprise. Il y faut un préalable évident : l’existence au niveau de l’entreprise et du département d’une vision, d’une ambition et d’une stratégie clairement définies, communiquées et partagées par les équipes. Cette condition tombe sous le sens mais est-elle toujours vérifiée, alors même qu’elle est un préalable incontournable ?

Une telle démarche doit être portée par des systèmes et des outils. Ces systèmes et outils existent. Je ne saurais pour ma part que recommander, entre autres, la démarche et les outils développés par QiBud, cette entreprise genevoise qui s’est dédiée avec un grand professionnalisme et engagement à la diffusion de ce pilotage des initiatives contributives.

Engagez vous ! (R)Engagez les !

Réengageons nos collaborateurs et candidats qui tous ne demandent qu’à s’engager si on leur en donne les moyens et la direction.

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Remettre l’organisation au cœur du travail.

Remercions le podcast « Le psy au travail » du courage (et de l’ouverture d’esprit) d’avoir invité Christophe Genoud. Il en faut du courage, quand on sait que Christophe Genoud appelle à « dépsychologiser le fonctionnement des organisations. ». Son interview est lourd de sens et de « bon sens ».

Non à la surpsychologisation du fonctionnement du travail.

Christophe Genoud dans son livre « Leadership, agilité, bonheur au travail, Bullshit »  dénonce, en effet, une surpsychologisation de ce fonctionnement qui aboutit à aborder la question du travail comme si l’organisation n’existait pas et en reportant le discours et l’action sur le seul individu et sur son leader.

Un leader et l’image mythique qu’il incarne dans l’idéologie d’aujourd’hui et dont le rôle, selon l’analyse de Christophe Genoud, est aujourd’hui de répondre au désarroi de l’individu au travail face au délitement des liens sociaux dans et hors de l’entreprise. Un tel leader vient combler ce « vide narcissique » et satisfaire ce besoin de récits des individus désorientés, en perte de sens.

Un leadership transformationnel (de l’individu) mais pas de l’organisation.  

Un leadership qui au tournant du siècle dernier s’est mué d’un leadership transactionnel (soumission à un leader en échange d’un salaire) en un leadership transformationnel (qui vise la transformation des travailleurs en les inspirant).

D’où le succès du développement personnel où l’individu devient le projet (un projet et un projectile qui peut se fracasser en rencontrant un obstacle dans cette injonction à la transformation permanente).

Christophe Genoud appelle à remettre l’organisation au milieu du village. L’organisation qui est faite de pouvoir(s) (et de contre-pouvoirs). Avant d’exhorter les individus à se transformer (pour se conformer à quels standards ?)

Remettons l’intelligence des acteurs au centre du pouvoir et du travail.

Je rejoins Christophe Genoud dans ce constat et cette préconisation. Et pour ce faire, rien de bien compliqué mais rien de bien naturel dans l’idéologie actuelle. Il convient de s’intéresser à l’intelligence des acteurs, ce principe séminal de la sociologie. Un principe tout simple qui consiste à identifier, s’intéresser et prendre en compte les « bonnes raisons » qu’ont les acteurs à agir comme il le font.

C’est à proprement parler reconnaitre et prendre en compte « l’intelligence des acteurs » si chère au regretté sociologue des organisations François Dupuy.

 

 

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