« Ce qui tue ? Rarement ce que l’on surveille »
Sebastien Martin nous interpelle dans son post sur l’écosystème d’affaires : « Ce qui tue ? Rarement ce que l’on surveille. »
L’importance d’un radar élargi
Il est, en effet, essentiel d’inclure dans son radar tous les éléments qui composent l’écosystème d’une entreprise, y compris ceux qui semblent lointains ou anodins. Ces zones extérieures, souvent ignorées, peuvent pourtant être à l’origine de menaces brutales et imprévisibles. Comme le souligne Sebastien Martin in, la destruction d’un modèle peut survenir sans prévenir.
Un biais d’attention centré sur le passé
Bien souvent, l’attention des dirigeants et des équipes se porte sur le cœur de l’entreprise, c’est-à-dire son historique et son optimisation. Or, c’est aux marges du modèle que naissent les évolutions, mais aussi les menaces. Ne pas les surveiller, c’est prendre le risque de se faire surprendre.
L’ignorance nourrit la peur
En écho à cette réflexion, j’ajouterai cette formule : « Ce que l’on ignore fait peur. » Cette peur pousse souvent au déni. Pour la dépasser, il est essentiel d’intégrer à notre veille les parties prenantes à la périphérie de notre écosystème. Les pistes proposées par Sebastien Martin sont précieuses pour avancer dans cette démarche.