Le conflit comme rencontre
Laurent Quivogne , dans sa chronique « Le lundi, c’est conflit », nous distille une sagesse précieuse : le conflit est une rencontre avec l’autre. Il nous invite à ne pas fuir cette confrontation, car en l’évitant, nous nous privons d’un double bénéfice : éviter l’accumulation de frustrations et exprimer nos besoins profonds.
Fuir le conflit, c’est se fuir soi-même
Mais à bien y réfléchir de quoi avons-nous vraiment peur ? Et si, derrière la peur de l’autre que pointe Laurent Quivogne, se cachait la peur de nous-mêmes ? Le conflit nous confronte à nos zones d’ombre, à nos blessures, à ce que nous portons en silence.
La loi de gravité relationnelle
Comme une force inéluctable, le conflit nous ramène à nous-mêmes, malgré tous nos efforts pour l’éviter. Cette métaphore de la gravité est puissante : en fuyant les tensions, c’est notre propre intériorité que nous tentons d’esquiver en vain car par gravité nous y sommes sans cesse ramenés.
Un constat de sympathie avec soi-même
Alors, avant de tendre un constat d’assurance à l’autre, rencontré par « accident », pourquoi ne pas remplir et nous tendre un constat de sympathie envers nous-mêmes ? Reconnaître notre responsabilité, notre humanité, nos émotions, c’est déjà transformer la rencontre conflictuelle en un espace d’écoute mutuelle.
Hommage à un éclaireur du dialogue
Merci à Laurent Quivogne pour sa persévérance à désarmer les conflits et à en faire des outils de dialogue. Son approche ouvre une voie responsable et respectueuse vers la pacification intérieure et relationnelle.